Le cours du pétrole

Publié le par VLMdesigner

L'inflation suit son cours, 4% au mois de juin par rapport à juin 2007, la faute surtout au coût de l'essence directement lié à la hausse imperturbable du baril de pétrole. Ce fameux cours, dont on entend parler de plus en plus à cause des records battus chaque jour, signifiant dans les semaines avenir un plein toujours plus cher à la pompe.

Les cours depuis 1973 (r0.unctad.org)

Décembre 1998, le baril coûtait à peine 10$, un an plus tard il en coûtait 25$. Puis jusqu'en 2003, une petite stagnation s'est installée, le calme avant la tempête...30$ en Janvier 2004, 45$ en janvier 2005, 63$ en Janvier 2006...puis après un pic au-dessus de 70$ dans l'été 2006, le pétrole repart à la baisse, pour peu de temps. La vraie tempête a commencé en juin 2007 où le baril se négociait autour de 67$, depuis les records s'enchaînent, les 100$ ont été frôlés au début de l'année et depuis 2 mois, on en parle presque tous les jours aux informations pour indiquer que telle barre symbolique a été franchie, en gros chaque $ est symbolique, où comment décrédibiliser une annonce.

Les cours depuis un an (latribune.fr)

 Il y a quelques jours, les analystes parlaient de 150$ voire 170$ à la fin de l'été (quand il n'était qu'à 135$), ce sera peut-être plus rapide que prévu, aujourd'hui il culmine à 146$, chiffre qui fera rire dans une semaine....En conséquence, les prix de l'essence et du gazole flambent, atteignant pratiquement 1,60€ et 1,50€ respectivement. Mais un autre changement, un véritable changement est en route, celui de notre futur qui s'en verra transformé par la réduction des transport aériens. En effet, l'aéronautique ne vit que du kérosène et n'a pas, comme l'automobile, d'alternative. En conséquence, autre que les voyages à travers le monde en baisse, les marchandises ne viendront plus autant de toute la planète ; nous vivrons d'une économie plus locale, fini les bananes toute l'année par exemple ou encore les kiwis de Nouvelle-Zélande. Fini le transport aérien facile, des aéroports vont fermer petit à petit, il faut savoir que le plastique provient du pétrole, puis l'économie va souffrir, les crashs boursiers se succéder...etc. On ne s'affole pas encore, il ne faut d'un côté pas céder à la panique ni délaisser cela. Pourtant il faut déjà réfléchir et même mettre en oeuvre des carburants, des solutions afin de pouvoir vivre sans la solution pétrole. Par exemple en Islande, où l'énergie renouvelable occupe 83% du total des énergies de l'île, les autorités prévoient de s'affranchir de l'or noir d'ici...2050. Les autres pays devront suivre, puis le monde entier. On ne s'en rend pas encore compte mais cette hausse du pétrole puis sa disponibilité décroissante auront des répercussions irréversibles dans nos vies, quoiqu'on fasse. La seule chose encore à espérer est que le prix du baril monte le plus doucement possible.

Publié dans Divers

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article